Solidaire et inclusif
Le concept global développé au fil des années est proposé au vu de l'immensité et de l'urgence des besoins pour faciliter et accompagner les actions dans le domaine de la diffusion des fauteuils roulants.
​
Comment répondre aux besoins spécifiques de personnes par des envois occasionnels de fauteuils roulants de seconde main depuis le Nord?
​
Alors même que selon les données la proportion de personnes handicapées est plus forte dans les pays à faibles revenus?
Avantages de la fabrication locale
La fabrication locale permet l'adaptation aux mesures et besoins liés au type de handicap et à l'environnement du bénéficiaire.
Un cadre rigide en fer construit avec des tubes locaux peut être réparé en tout lieu dans n'importe quel atelier de soudure non spécialisé.
La mise sur pied de Services d'accompagnement à la mobilité assure la prise en compte des besoins spécifiques des bénéficiaires.
Les Services assurent la coordination des adaptations nécessaires sur la base des documents de formation proposés par l'Organisation Mondiale de la Santé.
Les fauteuils récupérés envoyés depuis le Nord peuvent être adaptés au Sud, délivrés à prix sociaux et contribuer aux prestations et au financement des Services.
Des moyens de mobilité adaptés aux besoins de dignité et d'intégration
A l'opposé des tricycles souvent considérés par les ONG et les donateurs comme adaptés au terrain africain, les vélos démontables, offrent la possibilité de disposer en mêm temps d'un fauteuil, qui permet l'accès, aux bâtiments, lieux publics et de formation dans la dignité au lieu de se traîner à terre pour accéder aux bâtiments et même à domicile. Les besoins de chaque personne sont évalués et après une bonne information le choix revient à l'utilisateur lui-même.
​
Dans la pratique nous observons qu'environ un quart seulement des personnes informées de l'existence d'un vélo démontable choisissent un tricycle non démontable pourtant la plupart des ONG, donateurs et les autorités n'offrent le plus souvent que des tricycles sans analyser les besoins des utilisateurs.
​
Ces pratiques ne sont-elles pas symptomatiques d'une difficulté d'évolution de la vision habituelle dans laquelle la personne handicapée fait ce qu'elle peut et au besoin se promène et mendie dans la rue?
Ne serait-il pas temps de voir en face la contradiction entre la promotion de l'intégration, la lutte contre l'extrême pauvreté et le fait de distribuer le plus souvent des tricycles qui ne permettent pas l'accès aux batiments ni même l'usage des rampes d'accès lorsqu'elles existent?